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PERCEPTION DE L’AVORTEMENT CLANDESTIN PAR LES FEMMES EN ÂGE DE LA PROCRÉATION DE LA ZONE DE SANTÉ RURALE DE WALIKALE

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur l’avortement, il suffit de l’écouter ». Simone Veil en 1974 devant l’assemblée Nationale (vidéo de Simone Veil présentant son projet de loi relatif à l’interruption volontaire de la grossesse-INA-26 Novembre 1974). Le territoire de Walikale est l’un des territoires de la Province de Nord-Kivu/DRC où il […]

ISBN: 978-1-63902-336-3

29.99

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Additional information

Weight 0.17 kg
Author

KUBUYA KATUNDI GEORGES LUFU II

ISBN

978-1-63902-336-3

Language

Number of pages

84

Publisher

Publication year

Description

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur l’avortement, il suffit de l’écouter ». Simone Veil en 1974 devant l’assemblée Nationale (vidéo de Simone Veil présentant son projet de loi relatif à l’interruption volontaire de la grossesse-INA-26 Novembre 1974). Le territoire de Walikale est l’un des territoires de la Province de Nord-Kivu/DRC où il y a non seulement l’insécurité avec activisme des groupes armées mais aussi les carrées miniers où la sexualité est une activité lucrative, ce qui est à la base de plusieurs cas de grossesse non désirées poussant les victimes à avorter en toute clandestinité car contre les mœurs et coutumes de Walikale. Ce qui constitue un marché lucratif pour les tradipraticiens et le personnel soignant qui leur facilitent à avorter dans des très mauvaises conditions exposant leurs clientes à des complications graves voire mortelles car inexpérimentés. A l’issue de notre étude, nous avons abouti aux résultats suivants :94.5% des femmes en âge de la procréation ont déjà entendu parler de l’avortement, 81.3% ont déjà eu le cas d’avortement clandestin dans leur famille avec complications; 91.8% de nos enquêtées ont avoué que les avortements clandestins se font dans des petits dispensaires privés du Quartier et dans des mauvaises conditions Hygiéniques, Par rapport à la politique nationale en matière de L’IVG, la majorité de nos enquêtées disent que la loi congolaise n’autorise pas l’avortement en aucun cas, et selon la grande majorité, la femme ayant avorté est sujet d’un stigma car cela ne rime pas avec la culture de walikale qui est en grande partie inhabitée et donc ils prônent avoir beaucoup d’enfants pour peupler leur sol et assurer sa grandeur.