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Écologie des interactions Anopheles gambiae s.l.- Plasmodium falciparum et implications dans la transmission du paludisme

Le développement de Plasmodium est l’aboutissement d’interactions complexes avec l’hôte vertébré et l’hôte moustique, qui constituent l’environnement du parasite. Le parasite est soumis à une forte pression de sélection des enzymes digestives de l’hôte, des barrières physiques et surtout du système immunitaire. La connaissance des forces évolutives de l’infection à P. falciparum chez An. gambiae […]

ISBN: 978-1-63902-456-8

35.99

Additional information

Weight 0.28 kg
Author

Ibrahim SANGARE

ISBN

978-1-63902-456-8

Language

Number of pages

142

Publisher

Publication year

Description

Le développement de Plasmodium est l’aboutissement d’interactions complexes avec l’hôte vertébré et l’hôte moustique, qui constituent l’environnement du parasite. Le parasite est soumis à une forte pression de sélection des enzymes digestives de l’hôte, des barrières physiques et surtout du système immunitaire. La connaissance des forces évolutives de l’infection à P. falciparum chez An. gambiae est instructive en termes de recherche fondamentale sur les interactions vecteur-parasite mais aussi essentielle pour l’amélioration des stratégies de contrôle du paludisme par blocage du parasite chez le vecteur. À travers des expériences au laboratoires, nous avons obtenu 2 résultats majeures : – En termes de susceptibilité de 3 espèces majeures du complexe An. gambiae vis-à-vis de souches de terrain de P. falciparum d’une même aire géographique au Burkina Faso. Anopheles coluzzii avait une forte charge en oocystes (21 ± 1,3) comparativement à An. gambiae (19,2 ± 1,7) et An. arabiensis (16,4 ± 1,4).. Par contre, nous n’avons pas noté de différence significative en termes de prévalence de l’infection chez les 3 espèces de moustiques. L’analyse de la structuration génétique entre les oocystes au sein des 3 espèces en utilisant les marqueurs microsatellites n’a pas montré de différenciation génétique significative. Le nombre d’allèles par locus était compris entre 2 à 5 et l’hétérozygotie attendue entre 0,2491 et 0,3055. – Le second volet de notre étude a consisté à déterminer le coût de l’infection et de la résistance à P. falciparum chez An. gambiae.