Globalisation financière et inefficacité de politique monétaire dans des pays pauvres à économie extravertie: Cas de la République Démocratique du Congo, (durant la crise de Covid-19)

Description

La globalisation financière est saluée comme un outil de transmission d’un facteur de croissance économique des pays à excédents vers ceux à déficit de financement. Au fur et à mesure, les économistes ont cru avoir résolu l’énigme selon lequel, les pays pauvres ne seront plus pauvres dès lors que la mobilité de ce facteur abondant (le capital) vers ceux qui en manquent, implique la création des marchés nationaux prospères intégrés et à hauts rendements aux marchés mondiaux. Il n’en est pas le cas pourtant. Ce c’est que nous démontrons dans cette étude qui porte sur l’inefficacité de politique monétaire autonome dans un contexte de globalisation financière. C’est un complément de la théorie de Munddel et Fleming (taux de change flottant). Les problèmes de gestion financière des pays pauvres et à économie extravertie ne peuvent être examinés en recourant d’une manière orthodoxe aux théories ultra-libérales, telle que enseignées par les néoclassiques. L’illustration est l’échec de la Banque centrale du Congo à appliquer cette orthodoxie durant la crise due au Covid 19.