Additional information
Weight | 0.19 kg |
---|---|
Author | NGAPGUE Jean Noël |
ISBN | 978-1-63902-374-5 |
Language | |
Number of pages | 95 |
Publisher | |
Publication year |
Le climat d’insécurité qui règne dans l’extrême nord du Cameroun porte un coup dur sur les activités touristiques qui fournissent une bonne partie de revenus à la population rurale et urbaine. Si les effets de cette insécurité se font ressentir sur les activités économiques des zones de plaines régulièrement frappées par les attaques de Boko […]
ISBN: 978-1-63902-374-5
€29.99
Weight | 0.19 kg |
---|---|
Author | NGAPGUE Jean Noël |
ISBN | 978-1-63902-374-5 |
Language | |
Number of pages | 95 |
Publisher | |
Publication year |
Le climat d’insécurité qui règne dans l’extrême nord du Cameroun porte un coup dur sur les activités touristiques qui fournissent une bonne partie de revenus à la population rurale et urbaine. Si les effets de cette insécurité se font ressentir sur les activités économiques des zones de plaines régulièrement frappées par les attaques de Boko Haram, le présent ouvrage prend l’exemple de la région de Mogodé pour dresser l’état des lieux des zones touristiques voisines situées en altitude, donc à l’abri des agressions terroristes. Les données de terrain associées à une investigation documentaire permettent de relever que la région de Mogodé possède des potentialités naturelles et culturelles très appréciées par les touristes des cinq continents. Mais depuis 2012, l’aggravation de la situation sécuritaire avec la guerre asymétrique menée par Boko Haram est à l’origine des attentats et des tueries dans une trentaine de sites situés en zone de plaine. Malgré sa situation à l’abri, Mogodé connait une baisse de 91,47% des arrivées et de 83,22% des recettes des établissements touristiques ; ce qui explique la fermeture et l’abandon de plusieurs structures d’hébergement et de restauration. Un plan d’urgence pour l’Extrême-nord mis en place par le gouvernement du Cameroun propose déjà un début de solution à certains problèmes prioritaires des populations ; mais la mesure gouvernementale ne peut constituer une solution durable à la bonne marche des activités touristiques si on ne trouve pas une solution définitive au problème d’insécurité dans le bassin du lac Tchad. Il est ainsi montré qu’il existe une relation forte qui lie le tourisme au sentiment de l’insécurité non seulement dans les épicentres ou foyers de tension de crise mais également dans les régions voisines non frappées par les attaques des terroristes.