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Transferts de technologie et développment en Afrique : Stratégies d’acteurs et relations de pouvoir dans la coopération scientifique et techniques fraco-gabonaise

La thèse pose une vraie question non résolue : celle de l’échec apparent de la coopération scientifique et technique franco-gabonaise. Le sujet est en effet crucial. L’Afrique est une des régions du monde dont le décollage scientifique et technique a été le plus aidé, et particulièrement par la France et qui pourtant semble condamnée au […]

ISBN: 978-9975-4236-6-3

51.00

Additional information

Author

Jérôme Toung-Zue

ISBN

978-9975-4236-6-3

Language

Number of pages

311

Publisher

Publication year

Description

La thèse pose une vraie question non résolue : celle de l’échec apparent de la coopération scientifique et technique franco-gabonaise. Le sujet est en effet crucial. L’Afrique est une des régions du monde dont le décollage scientifique et technique a été le plus aidé, et particulièrement par la France et qui pourtant semble condamnée au non-développement. L’auteur note que beaucoup de thèses existent pour rendre compte des échecs repérés en matière de transferts de technologies, mais qu’aucune de ces théories ne semble donner d’indications sur la manière de dépasser la situation. Il se propose alors de reprendre la question pour le Gabon en utilisant la problématique de l’analyse stratégique. Il se demande finalement si les acteurs français et gabonais qui négocient cette coopération ne trouvent pas, in fine, leur compte personnel dans cet échec permanent. D’ailleurs, l’échec ne touche pas les multinationales françaises qui exploitent le sous-sol gabonais et qui parviennent bien à faire approprier par leur personnel gabonais les technologies de pointe venues de l’hexagone, et à dégager de confortables profits. Le mécanisme de l’échec reposerait dans la faiblesse des infrastructures scientifiques et techniques du Gabon. Cette faiblesse que l’action française aurait dû pouvoir compenser met les partenaires gabonais dans l’incapacité de négocier réellement le mode des échanges, ce faisant les formes de l’échange ont moins de chance d’être adaptés aux conditions d’une capitalisation des technologies par le partenaire gabonais. D’où, le sous-développement durable du Gabon qu’une élite intellectuelle compromise ne peut que très difficilement y remédier.