De l’enfant déshérité à l’enfant soldat

Description

Certaines grandes figures de la littérature francophone de la période coloniale ont fait de la figure de l’enfant, une thématique littéraire. Tous les enfants peints dans des romans de cette époque ont bénéficié de l’éducation sans faille de leurs parents respectifs. Ils ont grandi dans le giron familial qui leur a spécifiquement transmis les rites de passages, les maximes sociales du clan, la culture traditionnelle leur permettant d’en faire usage à bon escient à l’âge adulte. C’étaient des enfants modèles qu’ils montraient à voir au lecteur d’antan. Malheureusement cette figure idyllique a commencé à devenir sombre à travers les enfants francophones postcoloniaux. L’enfant reste la richesse la plus précieuse au monde. Mais de l’avis de certains romanciers francophones, l’enfant est abandonné à son triste sort et ses droits sont bafoués. Considéré comme un objet de peu de valeurs, l’enfant déshérité surtout est traité durement comme si c’était lui qui serait à l’origine de son propre malheur. Il subit l’ostracisme des parents qui ne lui laissent aucune chance de s’épanouir intellectuellement, moralement, physiquement et socialement.