Le mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.), est une culture pratiquée sur les 5 continents (FAOSTAT, 2014) pour satisfaire à divers besoins agricoles. Si en Amérique et en Europe, il est utilisé pour l’alimentation animale, ailleurs, principalement en Afrique et en Asie, il constitue souvent le seul moyen de substance pour les populations rurales (Hamadou, […]
ISBN: 978-1-63902-587-9
€23.99
| Weight | 0.08 kg |
|---|---|
| Author | Ousmane SY, Amadou FOFANA, Ndiaga CISSE, Kandioura NOBA, Diaga DIOUF, Ibrahima NDOYE, Djibril SANE, Aboubacry KANE, Ndjido Ardo KANE, Tom HASH, Bettina HAUSSMAN, Eva ELWEGAN |
| ISBN | 978-1-63902-587-9 |
| Language | |
| Number of pages | 38 |
| Publisher | |
| Publication year |
Le mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.), est une culture pratiquée sur les 5 continents (FAOSTAT, 2014) pour satisfaire à divers besoins agricoles. Si en Amérique et en Europe, il est utilisé pour l’alimentation animale, ailleurs, principalement en Afrique et en Asie, il constitue souvent le seul moyen de substance pour les populations rurales (Hamadou, Idrissa, Mahamadou, Souleymane, & Valentin, 2017). Au Sénégal, il est la première culture devant l’arachide par rapport aux surfaces emblavées et la seconde derrière le riz par rapport à la production. Son origine est située en Afrique de l’Ouest où l’on trouve diverses formes cultivées, sauvages et apparentées. Des collectes effectuées en milieu rural ont permis de rassembler plusieurs accessions. Pour faciliter leur utilisation dans les programmes sur l’amélioration variétale, des recherches ont été conduites pour mieux comprendre les relations évolutives entre les différentes accessions conservées en banque de gènes. Dans notre étude, les résultats montrent une large variabilité agromorphologique entre les accessions de mil cultivées au Sénégal. Des différences notoires ont été trouvées dans la plupart des caractères observés principalement la forme et la longueur de l’épi, la taille des plantes, le cycle de floraison et la sensibilité par rapport aux stress biotiques (mildiou, charbon, etc.). Cette diversité importante confirme la thèse que le Sénégal ferait partie des centres d’origine ou de domestication du mil.
