Additional information
ISBN | 978-1-63902-069-0 |
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Language | |
Number of pages | 174 |
Author | Pépin Hippolyte NDEY NGANDZO |
Dans le Nord-Congo, tous comme dans la plupart des pays du Sud, l’économie de plantation a été marquée par l’introduction des cultures de rente, notamment le cacaoyer, le caféier, le tabac et le palmier à huile, par les colonisateurs français, pour faire payer l’impôt forfaitaire et pour l’approvisionnement en matières premières des industries des pays […]
ISBN: 978-1-63902-069-0
€40.00
ISBN | 978-1-63902-069-0 |
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Language | |
Number of pages | 174 |
Author | Pépin Hippolyte NDEY NGANDZO |
Dans le Nord-Congo, tous comme dans la plupart des pays du Sud, l’économie de plantation a été marquée par l’introduction des cultures de rente, notamment le cacaoyer, le caféier, le tabac et le palmier à huile, par les colonisateurs français, pour faire payer l’impôt forfaitaire et pour l’approvisionnement en matières premières des industries des pays riches. Ces dernières, installés sur de vastes superficies de terres longtemps occupées par des cultures de subsistance, pratiquées par les populations locales, étaient devenues la base de l’économie et ou le moteur de la monétarisation de l’économie de cette partie septentrionale du pays. La prospérité engendrée par cette agriculture de plantation donna lieu à une amélioration des conditions de vie des communautés rurales. Cependant, dans les années 70-80, cette économie de plantation fait face à une crise dont les facteurs sont essentiellement exogènes et endogènes. A partir de la seconde moitié de la décennie 1980, cette crise apparaît comme le spectacle le plus déplorable lorsqu’on observe les paysages agraires des bassins de production. Elle entraîne de nombreuses conséquences dont les principales manifestations sont: le dépeuplement des zones de production, le délabrement des habitations des producteurs, la dégradation des infrastructures de communication, l’abandon des infrastructures de stockage et de transformation, l’instabilité du revenu agricole et du niveau de vie des planteurs. Ce phénomène de crise des plantations est aujourd’hui une réalité perçue par les ménages comme une évidence de leur malheur. Les bienfaits des souvenirs de ces cultures sont donc évoqués avec nostalgie.