La bonne gouvernance et la promotion des droits humains : Cas du droit à l’éducation en République Démocratique du Congo

Description

Aujourd’hui, dans la plupart des pays du monde, c’est l’école qui assure l’éducation de tous les enfants. Cette école pour tous est avant tout publique, gratuite et obligatoire. Mais ce n’est le cas que depuis la fin du XIXe Siècle : auparavant, seule une minorité des jeunes, dans le monde, avait accès à un enseignement formel de quelque sorte que ce fût, sans même parler de choix, et parmi les adultes il n’y en avait guère plus de la moitié à être capables de comprendre et d’écrire un texte simple concernant leur vie quotidienne ; c’est-à-dire l’instruction était réservée à des privilégiés, à une élite, et l’école pour tous a pris du temps à s’imposer. L’histoire de l’école peut donc être considérée comme une conquête du droit à l’éducation. Dans les sociétés anciennes, c’est le groupe qui assure la transmission des connaissances et des règles de vie aux plus jeunes. Ce qui est important, c’est que les savoirs soient transmis d’une génération à l’autre, et que le groupe tout entier tire profit du savoir de chacun. L’apprentissage se fait sur le mode de l’imitation et par des rites d’initiation. Il repose essentiellement sur la parole, sur la tradition orale (rien n’est écrit). La transmission des savoirs joue un rôle fondamental dans la cohésion du groupe . Le domaine de l’éducation est pour toute société la pierre angulaire de la construction de son avenir. L’éducation traduit les tendances et les options présentes dans la société et en même temps elle constitue un processus de projection dans le futur. Faisant nôtre la pensée de Confucius, «apprendre sans réfléchir est peine perdue et réfléchir sans apprendre est dangereux», l’éducation doit assurer, dans le contexte de la République démocratique du Congo, le développement humain, intégral et social, et doit largement contribuer à la paix et combattre les antivaleurs.