Gouvernance, Capital social et Performance des PME familiales Congolaises

Description

Pourquoi seulement 30% d’entreprises familiales survivent pendant la deuxième génération et 10% demeurent en activité à la troisième ? Expliquer ce phénomène exige d’interroger sérieusement les facteurs à la base de son avantage compétitif naturel tout en cherchant à comprendre les raisons de ces disparitions massives. Nous pensons que les réponses peuvent être trouvées du côté de l’opportunité ou non de la formalisation de la gouvernance de ces entreprises dans la mesure où il est largement admis que la gouvernance conditionne le succès de toute entreprise. Ainsi, comprendre d’abord les mécanismes de gouvernance des PME familiales et mesurer ensuite l’effet de ces derniers sur la performance tout en interrogeant leurs limites constituent le cœur de la présente réflexion. En effet, la formalisation de la gouvernance de l’entreprise familiale permet à celle-ci d’accroître sa performance et le partage du capital de l’entreprise familiale exige une mise en place des mécanismes formels de gouvernance et annule l’incidence du capital social sur la performance selon les résultats obtenus.