L’impact des activités humaines sur la biodiversité dans la réserve de la biosphère de Dimonika dans le Mayombe

Description

L’étude intitulée “l’impact des activités humaines sur la biodiversité” a été réalisée dans la réserve de la biosphère de Dimonika dans le Mayombe (République du Congo). La réserve est située au Sud-ouest du Congo. C’est un écosystème terrestre de forêt dense humide et sempervirente. Ses ressources biologiques riches et variées sont utilisées de façon irrationnelle par les populations locales. L’agriculture itinérante sur brûlis, l’orpaillage, la chasse, la pêche, la cueillette et l’exploitation forestière artisanale sont les principales activités des populations, constituant ainsi d’énormes pressions humaines identifiées dans la réserve. Il ressort des résultats de l’enquête de terrain, l’impact des activités anthropiques sur les écosystèmes de la réserve est la dégradation du sol, la disparition et la rareté des espèces végétales et animales. La régression de la forêt dense au profit des formations anthropiques. La forêt dense qui représentait 93,87 % de la réserve en 1988 n’a occupé que 83,80 % de cette réserve en 2004 pour se réduire à 81,71 % en 2011. Le taux actuel de dégradation de la réserve est de 1,65 %.